AJIR Moselle : en première ligne sur le front de la mémoire !

Même en plein vacances d'été, AJIR Moselle et sa présidente poursuivent avec acharnement la bataille de la mémoire pour les anciens Harkis comme le relate un article de Hervé BOGGIO dans le Républicain Lorrain à lire ci-dessous.

 

Association Justice Information Réparation pour les Harkis

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Réunion CN AJIR à Aix-En-Provence

23/05/2021

Réunion CN AJIR à Aix-En-Provence

Cette première réunion physique est destinée dans un premier temps à mieux se connaitre puisque les restrictions sanitaires ont empêché toute rencontre jusqu'ici, ensuite à faire le point sur les actions engagées et enfin à s'organiser pour les actions à venir visant à l'atteinte des objectifs fixés...

 

Cette rencontre est réservée aux membres du Conseil National d'AJIR France et aux responsables régionaux ainsi qu'aux membres du Conseil d'Administration du FMH. Les adhérents des deux structures qui le souhaitent peuvent également y assister.

 

Pour tous, en vue de faciliter l'organisation de cette réunion, l'inscription en ligne est obligatoire. Pour s'inscrire cliquer sur le lien suivant (ou le copier et le mettre sur votre moteur de recherche) :

 

https://forms.gle/C2wQ2iGRGmFX2HjTA

 

Halimi, Harkis et alibi

22/05/2021

Halimi, Harkis et alibi

Il écrit en effet : « Que s’est-il passé ? Il semble que le président français ait reçu récemment des représentants des harkis et qu’il les a entendus répéter les critiques émises dans la tribune du Figaro. De quoi l’inciter, peut-être, à ne pas se précipiter, à moins d’un an de l’élection présidentielle, pour honorer Gisèle Halimi, et, par là même, mécontenter les descendants des harkis, et peut-être aussi les « pieds-noirs », bien que ces derniers ne se soient pas exprimé sur le sujet.

Et c’est ce que la  source élyséenne du journaliste de France Inter lui aurait confié. Ce qui n’a pas conduit avant tout, comme on aurait pu le supposer, les défenseurs des harkis à se féliciter. »

 

A la demande de l'association AJIR, le Président de la République m’a bien reçu à l’Elysée,  ainsi que 3 autres personnes, dont Dalila Kerchouche journaliste et co-signataire, avec d’autres filles de Harkis, de la tribune où elles s’opposaient à l’entrée au Panthéon de Gisèle Halimi.

 

Je peux affirmer sans trahir de secret d’Etat que durant cette entrevue de plus d’une heure et demie, le nom de Gisèle Halimi n’a jamais été prononcé. Tout simplement parce que ce n’était pas le sujet de la réunion. Ni d’ailleurs la préoccupation première des associations de Harkis.

 

En réalité, si cette proposition du rapport Stora n’est pas suivi d’effet,  ce sera simplement parce qu’une entrée au Panthéon doit rassembler la Nation autour de figures qui suscitent une reconnaissance unanime pour leurs actions hors du commun au service de la France. Or si le combat féministe de Gisèle Halimi est respectable, la défense en tant qu’avocate, de militantes ou terroristes du FLN, n’en fait pas quelqu’un d’extraordinaire qui mérite l’entrée au Panthéon. Elle n’a fait que son travail d’avocat, comme d’autres. Jacques Vergès aussi a défendu des membres du FLN, comme il avait défendu Klaus Barbie, sans que quiconque ne pense à le faire entrer au Panthéon.

 

Mohand HAMOUMOU

Président d’AJIR France

 

Une directrice pour le projet mémoire de la colonisation et guerre d'Algérie

21/05/2021

Une directrice pour le projet mémoire de la colonisation et guerre d'Algérie

 

Le 20 Janvier 2021, l’historien médiatique Benjamin Stora a remis officiellement au Président de la République le rapport demandé en juillet 2020 avec des recommandations et des oublis, et pour ce qui concerne les Harkis, un vide choquant que nous avons dénoncé.

 

Madame Cécile Renault a été nommée, en mars dernier, « Directrice du projet mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie » pour étudier la faisabilité de certaines propositions du rapport et  faciliter leur mise en œuvre. Elle travaille à l’Elysée en lien avec Bruno ROGER-PETIT, Conseiller du Président pour les questions de Mémoire.

 

Cécile Renault, 50 ans, ancienne élève de Sciences Po Paris et diplômée en histoire a intégré l’ENA en 2016  par le concours de la 3eme  voie, réservé aux fonctionnaires. A sa sortie, elle a été affectée au Conseil d’Etat (janvier 2018) en qualité d’auditrice puis détachée le 16 novembre 2020 au Ministère de la Santé pour une « mission d’appui et de conseil au sein du pôle anticipation de la direction de la crise covid» où elle ne sera restée que 3 mois avant d’être nommée à l’Elysée.

 

Si on a bien compris, sa mission consiste à « concrétiser la volonté du Président de la République d’apaiser et renforcer les relations entre la France et l’Algérie en réconciliant toutes les mémoires meurtries de la colonisation et de la guerre d’Algérie ».  Voilà un beau projet…. qui à l’évidence nécessitera plus de 3 mois. Surtout si, après les réactions de rejet du rapport Stora, le pouvoir algérien est toujours dans d’aussi bonnes dispositions.  

AJIR souhaite à Madame Renault pleine réussite dans sa mission, aussi importante que délicate.

Commémoration du 12 mai 1962 Jour de l'abandon des Harkis en Algérie

14/05/2021

Commémoration du 12 mai 1962 Jour de l'abandon des Harkis en Algérie

Diaporama des commémorations du jour de l'abandon :

 

 

Réunion à l'Elysée avec le Président de la République, le 10 mai 2021

10/05/2021

Réunion à l'Elysée avec le Président de la République, le 10 mai 2021

Le 12 février 2021,  AJIR pour les Harkis a adressé au Président de la République une demande d’audience afin de lui  exprimer pourquoi le rapport Stora et le rapport Ceaux  ont déçu les associations de Harkis rassemblées au sein d’AJIR France ainsi que la plupart des autres associations. Il manquait  l’attente principale : une loi de reconnaissance et de réparation.

 

Compte tenu de l’agenda présidentiel, encore plus chargé en cette période de pandémie, le rendez-vous a été arrêté au 10 mai. Etaient présents : Mohand Hamoumou, universitaire, Président d’AJIR France ; Claire-Tassadit Houd, juriste, Présidente d’honneur du Fonds pour le Mémoire des Harkis ;  Dalila Kerchouche, grand reporter et auteure ; Serge Carel, ancien Harki et Président d’association. Etaient également présents des Conseillers du Président de la République.

 

AJIR avait transmis au Président, quelques jours avant la réunion, une note synthétisant des  interrogations,  des suggestions et les arguments pour une loi de reconnaissance et réparation.

 

Le Président de la République nous a écoutés durant une heure et demie avec empathie, témoignant son intérêt pour l’histoire de ces citoyens français à l’égard desquels il a reconnu que « la France n’avait pas été à la bonne hauteur.»

 

Il a promis d’apporter dans les meilleurs délais une réponse officielle à la demande d’une loi.

 

D’ici là, les échanges tenus  lors de la réunion sont soumis au devoir de confidentialité. Il n’y aura donc pas d’autre communication avant la prise de parole du Président de la République.

 

AJIR : Association Justice Information Réparation, pour les Harkis. Contact : ajirfrancecontact@gmail.com  Association loi 1901 - tout don  à l'association est éligible aux réductions d'impôts