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Les 11 et 12 septembre dernier s'est déroulé, à Riom dans le Puy de Dôme et à côté de Clermont Ferrand, l'assemblée générale de AJIR-France suivie par la rencontre de 4 associations de Harkis venues des différentes régions de France.
A l'issue de ces deux journées de travail studieux, dans un climat apaisé et respectueux des sensibilités des un et des autres et où toutes celles et tous ceux qui ont souhaité s'exprimer ont pu le faire librement, une synthèse a été faite par Mohand Hamoumou, président d'AJIR. Synthèse qui reprend l'essentiel des échanges qui ont lieu ainsi que les principales revendications exprimées...
Cette synthèse a été reprise sous forme de lettre ouverte (à lire ici) adressée au Président de la République avec la signature des 40 associations participantes.
Vidéo résumée des travaux de ces deux journées :
22/11/2021
Une soixantaine de personnes ont échangé de manière constructive sur la loi votée jeudi dernier en première lecture à l’Assemblée nationale. Ils ont noté des avancées (reconnaissance même partielle de responsabilité dans l’abandon, doublement de l’allocation mensuelle) et dénoncé les insuffisances choquantes de cet texte, déplorant le refus de la part du Gouvernement de la plupart des amendements proposés par AJIR et d’autres associations ou partis politiques de tous bords.
Suite à un travail en sous-groupes, ils ont réaffirmé les modifications prioritaires attendues :
• Il est indispensable d’avoir une commission indépendante sur le modèle de la CIVS ou d’autres commissions.
• Cette commission doit être composée de magistrats et experts sans exclure la composante harkie
• Refus catégorique d’exclusion du champ de la réparation des personnes non passés par des structures listées dans le texte. Le cas de tous les Harkis doit être étudié par la commission.
• Tous les préjudices doivent être évalués, pas seulement la privation de liberté dans les camps.
• La réparation doit être différenciée selon les situations mais motivée et décente pour tous.
• La possibilité de sanctionner les injures envers les Harkis doit être réelle ; les associations doivent être autorisées à engager des poursuites.
• Les veuves, orphelins et femmes divorcées ne doivent pas être oubliés
Il a été décidé :
• D’envoyer à tous les Sénateurs des amendements pour rendre ce texte acceptable et conforme à une logique de réparation digne de ce nom.
• D’inviter les adhérents à demander à rencontrer leurs Sénateurs
Par ailleurs, il sera proposé au Conseil national d’arrêter d’autres formes d’actions telles que par exemple :
• Ecrire au Président de la République
• Organiser une réunion plus large de Présidents d’associations avant le vote du Sénat pour un communiqué commun et une conférence de presse.
21/11/2021
14/11/2021
Une loi de réparation fait partie des objectifs affichés depuis longtemps par AJIR. (lire ici)
Le 10 mai à l’Elysée, le Président d’AJIR a dit au Président de la République Emmanuel Macron, qu’AJIR ne voulait pas d’une résolution parlementaire ou d’un simple fonds social comme cela avait été proposé par Madame Darrieussecq et la commission Ceaux. Notre demande n’a pas changé depuis des années : une loi de réparation qui implique au préalable une reconnaissance de responsabilité de l’Etat et une évaluation des préjudices.
Le 20 septembre, le Président de la République a répondu favorablement à cette demande, ajoutant même une demande inédite de pardon aux Harkis abandonnés. (lien texte PR 20 sept)
Le projet de loi écrit sans concertation par le Ministère délégué aux Anciens Combattants a déçu l’ensemble des Harkis. (lien texte de loi)
AJIR a fait part de satisfaction pour le discours du Président et de sa déception pour le projet de loi de la Ministre. Toutes les lois étant perfectibles via des amendements, AJIR a proposé aux députés un commentaire détaillé du texte de projet loi et 22 amendements (lien/consultables ici)
Ce projet de loi est une avancée car pour la première fois une loi reconnaîtra la responsabilité de l’Etat dans divers préjudices subis par les Harkis et leurs familles. Et la loi prévoit de les évaluer et de les indemniser. A nous maintenant de faire pression auprès des députés pour qu’ils amendent ce texte afin d’avoir une vraie loi de réparation juste et décente, en cohérence avec la volonté du Président et fidèle aux valeurs de notre République.
14/11/2021
La position d’AJIR France qui fédère 30 associations a été exprimée clairement à plusieurs reprises :
Elle se résume ainsi :
*****
Nous pensons que le plus efficace est de proposer des amendements aux députés avant le vote du 18 novembre. Selon ce qui aura été voté ou rejeté le 18 novembre par les députés, nous tirerons des enseignements et déciderons samedi 20 à Toulon des suites à donner.
AJIR : Association Justice Information Réparation, pour les Harkis. Contact : ajirfrancecontact@gmail.com Association loi 1901 - tout don à l'association est éligible aux réductions d'impôts