AJIR Moselle : en première ligne sur le front de la mémoire !

Même en plein vacances d'été, AJIR Moselle et sa présidente poursuivent avec acharnement la bataille de la mémoire pour les anciens Harkis comme le relate un article de Hervé BOGGIO dans le Républicain Lorrain à lire ci-dessous.

 

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Relation France/Algérie : un autre regard !

07/02/2023

Relation France/Algérie : un autre regard !

 Le président et l’Algérie

 

Pierre-Yves Cossé, 6 février 2023

Pour tout président de la République française, l’Algérie est un sujet d’importance. La sécurité de la France dépend pour une part de ce qui se passe de l’autre côté de la Méditerranée. Une guerre civile en Algérie, un conflit algéro-marocain, une poussée djihadiste auraient des effets directs et indirects : afflux en France d’exilés algériens, manifestations, attentats. Un rapprochement accru de l’Algérie avec la Russie et Chine pourrait menacer notre approvisionnement en gaz et l’ensemble de nos échanges commerciaux, qui restent significatifs, même si notre position relative ne cesse de baisser. L’influence de l’Algérie en Afrique a reculé, mais une dégradation de nos relations affaiblirait encore plus nos positions sur tout le continent (sauf avec le Maroc). En politique intérieure, les réactions contradictoires des millions de Français liés à l’Algérie : doubles nationaux, descendants des pieds-noirs, des harkis ou dans une moindre mesure des soldats contingent, pèsent sur la vie politique, élections comprises et elles évoluent en fonction de l’état de nos relations.

 

Un président conscient de l’extrême sensibilité du sujet peut prendre le parti de la prudence et de la discrétion. Les échanges, à un haut niveau, seront fréquents et rarement publics, même si des manifestations officielles et protocolaires, rarement suivies d’effet, se tiennent à une fréquence régulière. Le président fait un voyage à Alger durant son mandat, sans chercher à séduire la population. Les problèmes concrets, notamment dans le domaine de la sécurité, sont traités en priorité. Des rapprochements discrets se font dans les enceintes internationales. Cette approche modeste repose sur la conviction que tous les mouvements passionnels sont à éviter et qu’une réconciliation est affaire d’une ou de plusieurs générations. Sur le plan intérieur, les injustices les plus flagrantes liées à la guerre d’Algérie sont corrigées dans la mesure du possible et des « gestes » d’apaisement proposés.

 

À la vérité, nos présidents s’en tiennent rarement à cette politique pragmatique des petits pas. À un titre ou à un autre, jusqu’à Jacques Chirac ils ont tous été impliqués dans la guerre d’Algérie. Ils ont une vision personnelle même si leurs connaissances sont très inégales, et veulent être les acteurs majeurs d’une nouvelle ère entre les deux pays. Ils évoquent la signature d’un Grand Traité ou le début d’une nouvelle histoire. Ils tentent par des bains de foule en Algérie d’accroître leur popularité et leur capacité à négocier.

 

Pendant ce temps, les contentieux anciens et nouveaux ne se règlent pas, même si les ministres français qui défilent à Alger sont ravis de l’accueil qui leur est fait, tout en repartant les mains vides. Les Algériens pratiquent une hospitalité généreuse mais s’en tiennent là. Au bout de quelques mois, plus personne ne parle des grands projets et des tensions réapparaissent.


Le choix macronien de la séduction et de l’audace

 

Emmanuel Macron, du fait de son âge, n’a pas de passé algérien. Il a considéré dès le début qu’il jouerait un rôle majeur. En campagne, le candidat fit un premier déplacement à Alger et sur une radio algérienne dénonça la colonisation comme un crime contre l’humanité. Ce propos provocant jeta un doute sur sa maturité politique et faillit lui faire perdre l’élection. Le ralliement simultané de François Bayrou lui sauva probablement la mise. Élu président, il a multiplié les déplacements en Algérie, les contacts personnels et les initiatives. Emmanuel Macron a sans nul doute séduit par sa jeunesse, son langage direct, la rapidité de ses réactions et sa maîtrise des joutes verbales son public algérien. Il a, au moins un temps, bousculé les vieillards qui tiennent les commandes à Alger. Le « vieux pays » dirigé par des jeunes, s’impose au « pays jeune » commandé par des vieux.

 

Ce dynamisme, cette jeunesse, cette accumulation des initiatives permettront-elles à cette approche « par le haut » de changer le cours des choses ? On peut en douter.

 

L’obstacle principal est Alger. Le régime des généraux , depuis l’Indépendance, est fondé sur la dénonciation permanente du colonialisme français. La France doit rester le bourreau et l’Algérie la victime. La France doit demander pardon et indemniser. La lutte anticoloniale n’est pas achevée, elle se poursuit en raison des nouveaux méfaits de l’ex-puissance coloniale. Les Généraux n’ont aucun autre fondement sur lequel il appuyer leur légitimité, plus de soixante ans après l’Indépendance : ni un régime démocratique , ni un régime islamique dur, ni un développement économique équilibré. Comme l’a très bien dit Emmanuel Macron : il est beaucoup plus rentable, au moins à court terme, d’exploiter la rente de l’anticolonialisme pour justifier les échecs. C’est plus facile, et plus populaire, en particulier chez les jeunes de plus en plus hostiles à l’ex-puissance coloniale, comme dans de nombreux pays africains.

 

Le constat des dirigeants algériens depuis 1962 est que la France finit toujours par céder (ou presque), quelle que soit la revendication algérienne. De Gaulle n’a obtenu gain de cause ni sur le monopole politique du FLN, ni sur les garanties pour les pieds-noirs ou les harkis, ni sur le Sahara. Pompidou s’est incliné sur le prix du pétrole et Mitterrand sur un prix du gaz très supérieur à celui du marché. Sur de petits contentieux financiers, sécurité sociale, transferts, confiscations, Paris obtient rarement gain de cause.

 

Reconnaissons que le plus souvent la France est une piètre négociatrice. Le négociateur français cultive une mauvaise conscience héritée de la guerre et est un homme pressé. Son homologue algérien prolonge indéfiniment les discussions, modifie les dates, il a le temps pour lui . Il sait changer d’argumentation selon les phases de la discussion : rationnelle, bienveillante, conciliante, puis colérique et menaçante, déstabilisant son partenaire. La vérité est que dans de nombreux cas le responsable algérien a une bien meilleure connaissance d’un homologue décontenancé par les différences culturelles.

 

Même sur les visas qui sont le moyen de pression français, notre politique résiste difficilement aux pressions algériennes, comme le montre notre récent et dernier recul. À la suite du refus de l’Algérie de récupérer ses ressortissants ayant commis des crimes ou des délits en France, les délivrances de visa avaient été fortement réduites (comme avec le Maroc et la Tunisie). Or le gouvernement vient de renoncer (peur pour nos approvisionnements gaziers ?).

Pourquoi les dirigeants algériens ne continueraient-ils pas sur une voie qui leur a réussi depuis 1962, quitte à faire preuve d’un réalisme discret sur les nombreuses questions qui continuent de lier les deux pays et à accepter des solutions pragmatiques ?

 

La vérité est que l’Algérie n’a que faire de la réconciliation officielle et de celle des mémoires. Un manuel d’histoire sérieux ferait apparaître les crimes de la « victime » : élimination sanglante du MNA, assassinats de Français après l’indépendance, exécution des harkis. La publication d’un tel livre est loin d’être d’actualité à Alger.

 

Les obstacles à Paris sont moindres mais réels. Beaucoup de Français, liés à l’Algérie, ne souhaitent nullement que des relations exemplaires se nouent entre les deux pays (opposants algériens, harkis, pieds noirs…) sans oublier les lobbys marocains. Quant à la population française, elle souhaite principalement que les passions ne soient pas rallumées, sans être hostile à quelques initiatives dénonçant des erreurs et des mensonges du passé. La marge de manœuvre est étroite. Le président peut présenter des excuses pour les assassinats de Maurice Audin et d’Ali Boudmendjel. Mais quid pour les centaines, voire les milliers de « suspects » qui ont subi le même sort ?

 

Le président semble vouloir avancer sur sa « voie par le haut », qui, selon lui, pourrait déboucher sur un événement de portée historique, politiquement exploitable.

 

Une visite d’État du président algérien Abdelmadjid Tebboune est prévue au mois de mai. Il semble que ce vieillard de 78 ans ait été séduit, comme bien d’autres, par cet homme jeune au franc parler. Nul doute que le président préparera avec soin ce voyage[1], qu’il y aura des moments émouvants, par exemple à Amboise auprès des tombes de compagnons d’Abd el-Kader morts dans l’isolement et le froid. Abd el-Kader est le seul héros nationaliste algérien qui ait été admiré, voire aimé, par les Français. Des accords seront peut-être signés et des flots de discours scanderont le voyage.

 

Et après le voyage ? Alger sera flatté par l’accueil fait à son président. Le passage à Amboise sera apprécié, même si la tentative de partager Abd el-Kader avec la France agacera. Mais les rapports entre la France et l’Algérie ne seront pas fondamentalement modifiés. Même si le président Tebboune en avait la volonté, il ne dispose pas du pouvoir nécessaire. Un incident et les pressions des milieux hostiles viendront rappeler que pour Alger la France reste officiellement l’ennemi héréditaire avec lequel on ne peut transiger.

 

Une politique plus modeste et plus progressive, impliquant la société civile, serait moins visible mais plus efficace. La richesse à exploiter, ce sont les multiples liens – y compris sentimentaux – qui unissent des millions de Français et d’Algériens, liens qu’il faut consolider et enrichir. Les échanges de toute nature doivent être accrus : échanges économiques, culturels, éducatifs, et un jour touristiques. Chaque opération serait conçue afin d’être avantageuse pour les deux parties. Les institutions non strictement étatiques tiendraient un rôle moteur dans cette densification des échanges : collectivités locales, universités, chambres de commerce, associations… L’Etat serait plus un facilitateur qu’un acteur, en particulier pour ne pas prêter le flanc au reproche de la recolonisation.

 

C’est ce franco-algérien quotidien et diversifié qui faciliterait la réconciliation officielle des Etats à une date… indéterminée, lorsque les circonstances seront favorables. Le rôle principal de l’Etat serait d’éviter ou de limiter les crises.

 

La limite à une telle approche n’est pas financière. Il s’agit des visas. La question est d’importance nationale, et les points de vue sont contradictoires et passionnels. Un compromis stable est nécessaire. On en est encore loin. Les facteurs à prendre en compte sont multiples. D’un côté, les accords particuliers qui nous lient dans ce domaine, les demandes pressantes exprimées par les Algériens, dont les jeunes et ceux de France, la souplesse nécessaire si l’on veut multiplier les rencontres (colloques, conférences, stages). De l’autre, les questions de sécurité (il existe des djihadistes en Algérie) une opinion en majorité hostile en France, les détournements de procédure par les Algériens (les étudiants qui ne rentrent pas) .

 

C’est probablement notre capacité à parvenir à un équilibre toléré par le plus grand monde qui déterminera l’intensité et la qualité des relations franco-algériennes dans les prochaines années.

 

Réunion de travail à Orléans

01/02/2023

Réunion de travail à Orléans

Ordre du jour


14h : Accueil par Abdelaziz Hénine et Saïd Balah; rappel des objectifs de la réunion.
14h15 : Mohand Hamoumou, rappel sur la loi et réunion 3 mars.
14h30 : Mohand Hamoumou et membres présents du GT «les lieux et structures oubliés» Méthode adoptée et première liste.
15h : Hafida Chabi : dysfonctionnements constatés dans la mise en œuvre de la loi.
15h20 : Abdelaziz Henine et membres du GT discriminations.
15h45 : Sabine Hebbar, Hafida Chabi et membres présents du GT « actions pour la Mémoire et projet de Fondation ».
16h15 : Pause.
16h30 : Yakoub Abdellatif et Mohamed Haddouche: point et propositions sur adhésions et finances. Projet de salon du livre.
17h: Mohamed Baziz, Djamila Hattat et membre GT communication : nouveau site, charte graphique. Jacques Alim : Outils pour une communication + efficiente.
17h30 : Questions diverses sur autres GT :


- Mohand Hamoumou : allocation viagère pour les veuves,
- Saïd Balah: supplétifs arrivés hors plan de rapatriement et adaptation et prorogation du fonds social.


18h: fin de réunion.

 

Pour celles et ceux qui souhaitent assister à cette réunion et qui ne sont pas encore inscrits : lien d'inscription ici

 

Pour celles et ceux qui ne peuvent pas se déplacer une visio de la réunion est accessible ici


Informations pratiques


Pour ceux qui arrivent en train, le mieux est de descendre à la gare de Fleury-les-Aubrais et en cas de besoin on peut venir les chercher en voiture (appeler Abdelaziz Hénine au 07 82 70 17 98 pour lui communiquer votre heure d'arrivée et le nombre de personnes).

 

Plan d'accès au collège


Un parking sécurisé est à disposition dans l'enceinte du collège (appeler Abdelaziz si le portail est fermé).


Une collation est prévue sur place entre midi et 13 h

Comment réparer l'irréparable ?

30/01/2023

Comment réparer l'irréparable ?

Le 20 septembre 2021, à l’Elysée, le Président de la République a annoncé un projet de loi reconnaissant la responsabilité de l’Etat dans l’abandon des Harkis après le 19 mars 1962 et visant à réparer l’accueil indigne réservé aux familles de Harkis rapatriées. 


Le 3 novembre 2021, un projet de loi fût présenté en conseil des Ministres. Loin de l’attente de cette composante de la nation, de nombreux amendements furent proposés. Parmi les rares votés, on notera ceux précisant l’indépendance de la commission nationale et l’obligation d’un bilan annuel de ses réalisations et propositions.


Lors des explications de vote par les groupes politiques tous les orateurs ont admis que certains préjudices sont « irréparables financièrement ». Beaucoup ont insisté sur le fait que le montant forfaitaire de cette loi ne pouvait pas être « un solde de tout compte » mais que cela devait être considéré comme « un pas supplémentaire vers la réparation » due. La question de la légitimité du parlement à légiférer sur des faits historiques a ressurgi, de même que l’importance cathartique de l’écoute des victimes ou la nécessité d’une évaluation des préjudices en préalable à toute tentative de réparation.


Un an après le vote de la loi, il nous a paru utile d’une part de solliciter des experts de différentes disciplines pour réfléchir sur les questions soulevées durant les débats à l’Assemblée nationale comme au Sénat et d’autre part d’échanger avec des parlementaires sur des propositions découlant à la fois des réflexions théoriques du matin et des remontées du terrain suite à la mise en œuvre de la loi du 23 février 2022.  Cette journée s’adresse donc prioritairement aux parlementaires, aux élus, aux universitaires, et à celles et ceux qui s’intéressent à l’histoire et refusent l’injustice.


Places limitées. Inscription préalable obligatoire sur www.ajir-harkis.fr

 

Intervenants :

 

A. GaraponAntoine Garapon, Docteur en droit, magistrat, enseignant à Sciences Po Paris et à
l’Ecole nationale de la magistrature, animateur d’émissions radiophoniques sur France
Culture.

Membre de la CIASE (Commission indépendante sur les abus sexuels de l’Eglise) ; président de la commission « Reconnaissance et réparation » créée à l’automne 2021 par les congrégations religieuses après la publication du "rapport Sauvé" pour les victimes de religieux et de religieuses 
Il est l’auteur de 23 ouvrages dont :
•    Peut-on réparer l'histoire ? Colonisation, esclavage, Shoah, Paris, 2008, Odile Jacob
•    Des crimes qu'on ne peut ni punir ni pardonner : pour une justice internationale, Paris, 2002, O Jacob.

 


D. Peschanski Denis Peschanski, Doctorat d’Etat en histoire,  directeur de recherche au CNRS. Associé à la Fondation pour la Mémoire de la Déportation et à la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, il a présidé le conseil scientifique du Mémorial du camp de Rivesaltes de 2001 à 2022. Depuis 2006, il préside le conseil scientifique du Mémorial de Caen. Il est l’auteur ou co-auteur de nombreux ouvrages dont : 
•    La France des camps : l'internement, 1938-1946, Paris, Gallimard, coll. « La suite des temps », 2002, 456 
•    Entretiens avec Boris Cyrulnik : Mémoire et traumatisme. L’individu et la fabrique des grands récits, Paris, INA éditions, 2012, 80 p
•    Avec Francis Eustache et ali, Mémoire et oubli, Paris, Le Pommier, 2014, 160 p

 


D. Schnapper Dominique Schnapper. Docteure en sociologie elle a été Directrice d’études à l’EHESS.  Elle a été aussi  membre du Conseil constitutionnel de 2001 à 2010, présidente du conseil scientifique de la DILCRAH et présidente du Conseil des sages de la laïcité. Elle est l’auteure d’une quarantaine d’ouvrages dont :
•    La Communauté des citoyens, sur l’idée moderne de nation, Paris, Gallimard, « NRF Essais », 1994
•    Qu’est-ce que la citoyenneté ?, Paris, Gallimard, « Folio », 2000La Communauté des citoyens, Paris, Gallimard, « Folio Essais », 2003

 

 

 

B. CyrulnikBoris Cyrulnik, médecin neuropsychiatre est aussi psychanalyste.

Il a notamment diffusé le concept de « résilience » (renaître de sa souffrance)
Président du prix Annie-et-Charles-Corrin sur la mémoire de la Shoah (depuis 2005). 
Il est l’auteur d’une vingtaine de livres (vendus à plus de 2 millions d’exemplaires et traduits en plusieurs langues) dont :
•    Les Vilains Petits Canards, Paris, Odile Jacob, 2001
•    Mourir de dire : La honte, Paris, Odile Jacob, 2010
•    Les Âmes blessées, Paris, Odile Jacob, 2014
•    Résilience : facteurs de protection et de vulnérabilité, Montréal, 2022
•    avec Boualem Sansal, L'Impossible Paix en Méditerranée, éd de l'Aube, 2017

 

 

 

JM Bockel Jean-Marie Bockel, ancien Sénateur, Maire de Mulhouse, Président de la communauté d’agglomération, il fût aussi Président de l’association des maires des grandes villes. 
 Il a été membre de plusieurs gouvernements de gauche (Laurent Fabius) et de droite (François Fillon) en qualité de Secrétaire d’Etat ( Francophonie, Budget , anciens combattants) ou Ministre (Commerce). Il a été nommé en mars 2022 Président de la commission nationale indépendante pour la réparation des préjudices subis par les Harkis rattachée à Matignon.

 

 

 

 

S. Deliancourt Samuel Deliancourt, magistrat. Premier conseiller à la Cour administrative d’appel de Lyon, Maitre de conférences associé à Faculté de droit de Lyon III, Université Jean-Moulin, Lyon III et à l’Université de Saint Etienne. Auteur d’ouvrages et articles en droit administratif.


Il est intervenu à Lyon lors d’une convention d’AJIR où son expertise et sa clarté ont été appréciées. Il suit de longue date les dossiers concernant les Harkis ou la prescription quadriennale.

 

 

 

L. Somon Laurent Somon, Diplômé de l’école vétérinaire de Maison Alfort,  il exerce son métier jusqu’en 2017. Elu maire en 2001, il a été aussi Président de communauté de communes, conseiller général dans le canton de Doullens près d’Amiens, Président du Conseil Départemental de la Somme. Depuis 2020 il est Sénateur de la Somme, département où de nombreuses familles d’anciens supplétifs se sont installées. Présent à la convention nationale d’AJIR à Amiens en septembre 2022, il a accepté de parrainer cette réunion du 3 mars 2023 à Paris  dans une des salles du Palais du Luxembourg.

 

 

 

M. Hamoumou Mohand Hamoumou, psychologue clinicien, diplômé de l’Essec, il soutient en 1989 à l’EHESS, la première thèse publiée de sociologie historique sur la tragédie des harkis. Membre du conseil scientifique du Mémorial de Rivesaltes et du CS de la Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie.  Enseignant à l’université et en grandes écoles de gestion, il a aussi été DRH dans deux groupes internationaux. 
Maire de Volvic (2008-2020) et Président de communauté de communes. Auteur d’ouvrages et de nombreux articles sur les harkis ou les processus d’intégration dont :

  • Et ils sont devenus Harkis, Fayard, 1993, préfacé par Dominique Schnapper
  • Les Harkis une mémoire enfouie, avec Jean Jacques Jordi, Editions Autrement, 1999

 

 

 

Salle Médicis.
Palais du Luxembourg
15 rue de Vaugirard 
75006 PARIS
Métro : Odéon/ Mabillon / St Sulpice

 

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Programme

 

           Comment réparer l’irréparable ?   


(Les titres et l’ordre des interventions peuvent changer.


9h : accueil. (15 rue de Vaugirard) Contrôle des invitations et pièces d’identité.


9h40 : Ouverture : Laurent Somon, Sénateur et Mohand Hamoumou, Président d’AJIR


10h : Antoine Garapon. Evaluer avant de réparer : mission impossible mais indispensable ?


10h30 : Dominique Schnapper : que peut réparer un Etat ?


11h : Denis Peschanski : des survivants de la Shoa à ceux du Bataclan, pourquoi dire l’indicible ou l’importance des fondations.


11h30 : Boris Cyrulnik : Comment éviter la transmission des traumatismes ?


12h15 : Déjeuner sur place. 


13h45 : Pdt et bureau AJIR :  Un an après le vote de la loi, bilan et perspectives ; synthèse de groupes de travail AJIR 


14h : Samuel Deliancourt : la prescription quadriennale, entrave à la réparation ?


14h15 : Synthèse du bilan de la mise en œuvre de la loi et des propositions pour l’améliorer par des membres du bureau d’AJIR France.


•    les structures de toute nature oubliées
•    les dysfonctionnements de la mise en œuvre
•    les actions pour la mémoire
•    les discriminations à supprimer


15h : Réactions, prise de parole des parlementaires représentant divers partis politiques dont Marie Pierre Richer, rapporteure de la loi au Sénat. 


16h30 : Jean-Marie Bockel, ancien Ministre, Président de la commission nationale indépendante pour la réparation des préjudices subis par les Harkis.


Patricia Mirallès, Secrétaire d’Etat aux anciens combattants et à la mémoire  (en attente de confirmation) 

 

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Nous contacter : ajirfrancecontact@gmail.com


S’inscrire/demander une invitation : suivre le lien ci-dessous
https://docs.google.com/forms/d/1OviiYUYYyN_cnCDyaMF2uEL21nWtjBjiGRsZ_CqT4G4/edit 


(pour compléter le document cliquez sur le symbole « aperçu » (œil) en haut à droite)

 

Réunion de travail AJIR à Aix en Provence le 21 janvier 2023

18/01/2023

Réunion de travail AJIR à Aix en Provence le 21 janvier 2023

Depuis le 12 novembre 2022, AJIR a mis en place 9 groupes de travail sur différents thèmes ayant trait à la loi du 23 février 2022 et à ses insuffisances ainsi qu'à d'autres domaines relatifs aux Harkis et leurs familles...

 

Une première restitution de ces travaux aura lieu à Aix en Provence le 21 janvier 2023. Toutes les adhérentes et tous les adhérents à jour de leur cotisation sont cordialement invités à cette réunion de travail.

 

Le programme de cette réunion et la liste des groupes de travail avec le nom du ou des pilotes peuvent être consultés en cliquant sur ce lien : GT et ODJ 

 

 

AJIR : Association Justice Information Réparation, pour les Harkis. Contact : ajirfrancecontact@gmail.com  Association loi 1901 - tout don  à l'association est éligible aux réductions d'impôts

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