AJIR Moselle : en première ligne sur le front de la mémoire !

Même en plein vacances d'été, AJIR Moselle et sa présidente poursuivent avec acharnement la bataille de la mémoire pour les anciens Harkis comme le relate un article de Hervé BOGGIO dans le Républicain Lorrain à lire ci-dessous.

 

Association Justice Information Réparation pour les Harkis

Une famille de Harki renoue avec son histoire

21/07/2021

Une famille de Harki renoue avec son histoire

Publié par le midilibre.fr, cette famille de Harki, de l'Aveyron, profite du 14 juillet pour renouer avec son histoire et revenir sur le lieu où elle a vécu...

Même si les averses succédaient aux averses en fin de matinée le 14 juillet, il régnait une certaine chaleur près de la stèle qui rappelle que trente-deux familles de harkis vécurent là de 1962 à 1965.

 

L’exil des harkis en Aveyron

 

Le jour anniversaire du décès de la maman, la famille Hamaddache avait choisi Nouzet pour sa journée retrouvailles. C’est là que les parents, Abdelkader et Chérifa, ont vécu, avec leurs trois aînés, la première période de leur exil en France.

 

À midi, sous une pluie battante, Miloud Hamaddache, le fils aîné, accueillait tous les participants en se félicitant d’avoir pu, malgré la pluie, organiser cette rencontre familiale. Il saluait le maire, Pierre Pantanella et Raymond Fabrègues, adjoint et résident de Nouzet, la famille Lecouls et Bernard Rainairo, de l’Amicale des harkis de l’Aveyron, qui ont favorisé cette rencontre.

 

Raymond Fabrègues disait son plaisir d’accueillir la famille et les amis de Miloud Hamaddache, rappelant les liens qui unissent la communauté harki et la commune de Saint-Rome-de-Cernon.

 

Hélène Lecouls, associant son frère Jacques à son propos, se remémorait cette famille qui avait vécu dans le camp de forestage et leur rencontre leur avait permis de mieux connaître l’histoire de Nouzet et de son camp, elle disait comment ils avaient tout de suite adhéré au projet de cette journée de retrouvailles. Elle concluait en évoquant le souvenir de son père, le général Pierre Lecouls, qui, ayant servi en Algérie, avait un profond respect pour les harkis.

 

Bernard Rainairo rappelait cette douloureuse page de l’Histoire et ces hommes qui, du jour au lendemain, avaient dû faire le choix de quitter leur terre pour un pays qu’ils avaient servi mais qu’ils ne connaissaient pas. Il évoquait également les conditions dans lesquelles ils avaient été accueillis en métropole. Respectueusement, alors que la pluie avait cessé, les enfants ont fleuri la stèle. Avant que chacun ne regagne son chez-soi, une table ronde était organisée. Ceux qui étaient des enfants en 1962 ont partagé leurs souvenirs et leur ressenti sur cette période.

 

Article publié le 22/07/2021 par le Midi Libre

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